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Richard Walpole la reconnut sans peine et s’écria :

— Ce coffret a appartenu à ma femme ! La serrure est à combinaison, et il est même impossible d’en soupçonner l’existence.

Puis, après l’avoir examiné attentivement, il essaya d’abord, en appuyant le pouce sur le centre de certaines moulures, son propre nom, à lui, puis celui d’Eugénie, puis enfin le nom d’Anna.

Le coffret s’ouvrit aussitôt.

Il était rempli de papiers et contenait, en outre, trois photographies : un homme, une femme et un tout jeune enfant.

Les papiers étaient l’acte de naissance de Richard Walpole et d’Eugénie Latour, leur contrat de mariage, puis un extrait des registres de la cathédrale de Québec relatif au baptême d’Anna Walpole, leur fille.

Les photographies représentaient les jeunes époux et l’enfant, à peine âgée de quelques semaines, qui venait de leur naître.

Mais la trouvaille la plus importante fut une lettre – ou le brouillon d’une lettre – adressée à lord Walpole, et que celui-ci décacheta d’une main fiévreuse.