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pwt Edre. Chrejf.dts Enfant.

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lie l*£nfant Issus, fie au U hoiaoie c^rua^a 4e uns d’Enfans.

XXIL Lesfccends font les autres enfant, /et jeunes fait tous ceux de Cun & de l’autre fexe, dent le démon fe fert pour les détourner du bien & les porter au mal». /*** Es meurtriers des amcsfc cachent dans Ici sacrer en fans dont ils font déjà rnaiûrcs. Ils fc fer vent déjeunes hommes, de jeunes filles , de perfonnes plus avancées en âge, de tout lexe , de toute condition , comme de luppoft & de mini* Ares de leurs defleins. Ils leur in ip irent de les por. ter au mal ou par leurs difeours, ou par leurs mauvais exemples. Les laquais, les valets 3c les fer vantes, font les plus dangereux de ccs fuppofts du démon : & cornac ils font ordinairement très peu Chreftiens , pour ne lieu dire de plus , parla faute des chefs de famille , les enfans ne peuvent avoir de liaifon 6c de familiarité avec eux y trouver la perce de leurs anses, & y apprendre Couvent des vices qu’ils ne quittent jamais. La pluÉpart des enfans cfiant ttcs mal efevez , s’ap*» prennent ks 41DS aux autres mille moyens de faire le mal : un fcul qui cft corrompu , efi capable de de perdre cousccuxd’un quartier. C’cft un piege que le demon tend aux plus innocent, 3c qui luy rcu/Ec le plus fouvenc. C’cft ce que les parcos doi­ vent fans comparai fa a plus craindre , que les Mères des laaocens^ ne craignoicnc l’épée d’Hcrode. Ceux-cy. font d’autant plus dangereux, qu’ils font mourir les âmes cidres par les carcffcs , par le plaifir , par le jeu fie le divertilTemcnt , eu fin par raille actrairs qui charme le coeur par les fens, & qui répondent aux inclinations : C’tft pourquoy a moins que ceux qui font chargez du foia duenfanb n’a peut beaucoup de vigilance ôc