Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/132

Cette page n’a pas encore été corrigée

bly pour vous laver de vos fechet, voas fouille encore davantage, avecquoy vous laverez von«, & quelle esperance de salut pouvez-vous avoir ?

La dixiéme. On ne peut cftrclauvc fans avoir de la charité’pour ton prochain. Et cependant on ne voit qu’ind :fFcrcnccs 3 durerez , haines, querelles , inimitié ! , vengeances & proccz : chacun n’cft touche A ne le mec en peine que de Ce qni le regarde en quelque petit nombre de parens & d’amis. Et on peut dire que fi la loy de Dieu fc réduit toute £ l’amour de Dieu & du prochain , ^cft détruire toute la Loy que man­ quer de l’un &. de l’autre. Ctluy qui n’tyme foint^dtmture dans Ia mert Jugement fum mifoncerdi i ctl/y qui n’a feint fuit dt mifericerdt , & qui a efte infenfible aux miferes dt [en prochain.

La onzième. S’il cft vray qu’il y en a très-peuqui fe fauvenr, parce qu*il y en a très peu qui veulent connoiftre, très peu qui recherchent > très* peu qui cmbraiTcnt les moyens dû Salue v on peut dire qu’il y en a auÆ très- peu qui ayant commencé d’y travailler , perfeverenc dans leurs bonnes refolucioos ; mais ils fe laifient infenfiblement aller aux fentimens & maniérés d’agir des mondains > & n’ont point assez de fermeté : pour refifter au mal, & pour se mettre au dessus de tout ce qu’on peur dire & faire contre nous, puifque c’cll pour cela qu’on nous a admm.ftrc, le Sacrement de Confirmation, Mais helas ! on anéantit Xc on rend inutile ce Sacrement atfli bien que les autres.

La douzième. Quoy ftue tous difent le Sym­ bole des Apoftres, il y en a peu qui croyent ce qu’il contient. Ils difeut qu’ils c’oycnt ’a vie éternel’e, & ils vivent comme ne la croyant pas ; car ils ne !a dcfiieut pas ! Or comment peut - en croire un fi grand bonheur fans ’e defirck ? Et comment aymer la vie éternelle , fi ou ajmc ccUc-cy $ L’amour de ccctc vie eftdonc