Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/69

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en argot de fantaisie, il permit à sa nonnette d’aller jusqu’à Chatou le lendemain, et de régler l’affaire du canot. Clapotis feignit d’accepter sans enthousiasme, mais dans le fond, enchanté de pouvoir s’éloigner de Bob, qui devenait pour lui de plus en plus séchant, ravi de retrouver Alice, mais affecté de l’état de son canot.

Le lendemain se trouvait un dimanche. Arthur se sauva par un train du matin après avoir promis à Bob de rentrer le soir pour dîner.

Guidée par son pressentiment, Alice avait tout préparé dans l’attente de son petit homme.

Le chalet avait pris un air de fête, les fenêtres étaient garnies de pots de fleurs, les meubles reluisaient, tout était en ordre, et la table dressée dans la salle basse, hérissée de bouteilles, de verres, de compotiers chargés de fruits, qu’irisaient les rayons du soleil du matin, et le meilleur siège traîné à la meilleure place, témoignaient de l’amour qu’inspirait Clapotis.