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ce bourreau et lièrent sur son lit la féroce Bettina qui essayait de mordre les libérateurs de sa victime.

L’altesse expédia la ballerine pour Turin, à sa demande motivée, et crut pour un instant avoir recouvré la paix.

Mais Bettina devenait difficile à garder, il n’avait aucune retenue.

Chez le prince, il provoquait les domestiques, commettait des indécences ; dans la rue, il tenait aux femmes des propos inconsidérés.

Il essayait même de débaucher les fournisseurs de son Altesse.

Il obséda de ses demandes incongrues un tailleur, homme très honorable et digne de foi, qui avait environ soixante ans.

Devant les plaintes qui lui étaient faites, le prince enferma son favori et entreprit de le soigner.

Il voulut essayer sur lui les antiphlogistiques,