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stable. Il ne regrettait pas sa tentative d’assassinat sur l’Espagnol, et se fût reproché le moindre accident survenu à la jeune fille. Il n’était pas l’esclave d’un sentimentalisme exagéré, mais considérait la veuve Clapotis comme la première arme de sa vengeance.

Or, après son crime, il avait fait encadrer le pistolet, il devait un pareil honneur à sa complice inconsciente.

Quel cadre choisirait-il ?

Il creusait le choix du cadre, négligeant d’augmenter les chiffres de la canne des victimes.

Il finirait l’année sans la compléter.

Était-ce drôle, à lui, Boïard, d’être tuteur d’une jeune fille ?

S’il pouvait la marier, la tutelle cesserait et c’était le moyen d’en être débarrassé à meilleur compte. Il la marierait. De cette façon, sa responsabilité serait couverte.

Il fit défiler dans son esprit tous les célibataires