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et moralement, ne comprenant rien au culte qu’on leur rendait, à ces entraînements passionnels qui chaviraient des fortunes, lui à qui son vice ne coûtait rien, ou presque rien.

Il prenait ses chéries parmi ses jeunes employés, les plus jolis, les mieux faits. Il les voulait légers, bavards, diseurs de bons mots, ce qu’il fallait pour tromper la longueur des entr’actes.

Il les augmentait successivement de cinquante francs par mois tous les semestres, les poussait dans la maison, comptait sur eux pour faire la police des services auxquels ils étaient attachés et les opposait habilement les uns aux autres pour les maintenir dans leurs devoirs de bons commis.

Cependant, comme certains services ne pouvaient être confiés aux mains de ces trop jeunes gens, Palouff employait un très grand nombre d’employés sérieux, honorables.

Des hommes qui poussaient la discrétion jus-