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Il fallait de l’argent pour vivre ainsi, plus que de l’argent, de l’or et beaucoup d’or. Le père, qui se lassait de voir son fils inactif, refusait d’en donner.

Devant la mauvaise humeur du père et son peu de générosité, Arthur fut sur le point de céder, de revenir dans le droit chemin, mais par quel sentier ?

Déjà il aimait les femmes, les cartes, les spectacles, les courses et le grand air. Comment renoncer à tout cela quand on n’en voit pas le moyen ?

Il n’y renonça pas. Arthur abusa de sa gentillesse ; il fit des dettes, des emprunts ; il vola même des femmes qui avaient des faiblesses pour lui et continua ce manège jusqu’au jour où ses créanciers le prièrent de s’acquitter.

Les réclamations l’embarrassèrent. Certains de ses prêteurs parlaient de s’adresser à son père. Arthur s’affecta.