Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Boïard accablé du fardeau de cette tutelle fit tous ses efforts pour arriver à remplir ses promesses.

Pour y parvenir, il ordonna de surveiller les alentours de l’hôtel Luttérani, les pas et les démarches de Clapotis. Il désigna pour cet emploi son valet de cœur, ce garçon de café descendant d’une famille noble ruinée par les révolutions.

Ce valet qui, par ses talents d’espion, avait annoncé quelques mois auparavant les relations d’Arthur et du comte, se chargea de cette mission avec enthousiasme : il pourrait flâner de longues heures.

Quant au mari, rien de plus facile, Boïard s’en chargeait. Dans une ville comme Paris, les amateurs de filles à marier avec tache ne manquent pas.

On en trouve cent pour la douzaine.

Le garçon de café, que ses anciennes fonctions avait mis en rapport avec les gens comme il faut