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résolut de l’enlever à Clapotis. Ni l’un ni l’autre ne l’auraient.

Quand un crétin s’est forgé un but, rien ne l’arrête pour l’atteindre ; il aveugle ou il dompte tous ceux qui s’opposent à ses volontés.

Boïard était un exemple frappant de cette vérité.

Il sortit, longea le cours de la Seine à la poursuite de son idée.

Neutraliser la tendre Alice.

Et pour se prouver à lui-même qu’il ne voulait pas la tuer, il déchargea son revolver dans la Seine.

Ces détonations le réjouirent. Il était heureux de faire du bruit dans le monde. Ces coups de revolver dans le silence matinal présageaient quelque chose d’extraordinaire, une ère nouvelle. À la pensée d’ère nouvelle, un déclanchement se fit dans son cervelet ; le pôle sensé entra en communication avec le pôle fou et porta Bob à crier aux moineaux effrayés :