jour, m’étant tranſporté en la rue de la Mortellerie, à l’enſeigne du Paon blanc, 3e chambre ſur le derriere, lieu de la réſidence de ladite Louiſe Ajournel, nourrice dudit enfant, je lui ai remarqué des puſtules toutes ſemblables ſur le cercle du mammelon, autour de la vulve, & aux environs de l’anus. Sur quoi j’eſtime que tant la nourrice que l’enfant ſe trouvant atteints du mal vénérien par des ſignes d’un même degré de vérole, il eſt très-difficile de déterminer lequel des deux a été la cauſe du mal que l’autre a contracté, & que pour avoir lieu d’éclairciſſement ſur ce point, il faudroit s’être aſſuré, par une viſite réguliere, de l’état non-ſeulement du pere & de la mere de l’enfant, mais encore du mari de la nourrice. Fait à Paris, le 15 dudit mois & an.
Second Raport fait à l’occaſion du précédent, ſavoir, de la viſite du Pere & de la Mere de l’Enfant, & du Mari de la Nourrice.
Aporté par moi Maître Chirurgien-Juré
à Paris, qu’en vertu d’une Sentence
contradictoire rendue au Châtelet par M. le
Lieutenant-Civil, en date du 7 Août 1674,
à moi ſignifiée le 13 ſuivant, laquelle ordonne
que, ſur la difficulté qui s’eſt trouvée à pouvoir
déterminer la cauſe d’où procede le mal
vénérien dont Jean Tiſſart, enfant âgé de
trois mois, & Louiſe Ajournel ſa nourrice,
ſont également attaqués, ainſi qu’il eſt énoncé