même qualité ; ce qui nous fait juger que ledit la Roche eſt infecté du mal vénérien, & qu’il ne pourra rendre de bons ſervices au Roi dans ſes Galeres, à moins qu’il ne ſoit préalablement traité de cette maladie. Fait en préſence de Me Doë, Subſtitut de M. le Procureur-Général du Roi, ce 8 Mai 1663.
Raport de la viſite d’un Enfant qui avoit du Mal Vénérien, & de ſa Nourrice qui étoit attaquée du même Mal.
Aporté par moi Maître Chirurgien-Juré
à Paris, qu’en vertu d’une Sentence
contradictoire rendue au Châtelet par M. le
Lieutenant-Civil, en date du 11 Juillet 1674,
laquelle ordonne que Jean Tiſſart, fils de
Claude Tiſſart, Maître Charpentier à Paris,
auſſi-bien que Louiſe Ajournel, femme de
Jean Coquebrun, Débardeur au Port S. Paul,
ſa nourrice, ſeront par moi vûs & viſités,
pour ſçavoir s’ils ſont attaqués de la groſſe
vérole, & lequel des deux a pû communiquer
à l’autre ladite maladie. Après le ſerment
prêté à la maniere accoutumée, je me
ſuis tranſporté en la maiſon dudit ſieur Claude
Tiſſart pere, ſiſe rue de Naples, Faubourg
St Antoine, auquel lieu j’ai viſité ledit Jean
Tiſſart ſon fils, âgé de trois mois ou environ,
auquel j’ai remarqué des puſtules véroliques
ulcérées autour des levres, autour du ſcrotum,
& du fondement ; & l’aprèſdinée du même