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FLANDIN, élu à la Constituante par 34,687 voix ; réélu le cinquième par 46,470 voix. Né à Paris le 6 mai 1804. Avocat. Nommé, après la révolution de février, avocat-général près la Cour d’appel de Paris, il se démit de cette position pour cause d’incompatibilité avec le mandat de représentant du peuple. Il faisait partie, à l’Assemblée, du comité d’agriculture et du crédit foncier. Il a voté contre les deux Chambres et le vote à la commune, contre la suppression du remplacement militaire, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, pour la suppression des clubs. Il a été rapporteur du projet de loi présenté par le comité du crédit foncier, projet qui a été si vivement combattu par M. Thiers. Il était très dévoué au général Cavaignac.

HERNOUX, élu le dixième par 37,360 voix. Contre-amiral, ancien aide-de-camp du prince de Joinville, ancien député. Il était particulièrement dévoué à la dernière dynastie et s’est montré, dans le cours de sa carrière parlementaire, un des partisans les plus zélés de la politique du cabinet Guizot.

LEPELLETIER-D’AULNAY, élu le septième par 45,395 voix. Baron, ancien député de l’arrondissement de Rambouillet ; il n’avait pas à la Chambre une couleur politique bien tranchée. Soutien du ministère dans la plupart de ses actes, il a cependant voté en faveur de la proposition relative aux députés fonctionnaires ; il s’est abstenu dans la question de l’indemnité Pritchard. Il a été vice-président de la Chambre, et ses connaissances financières, qui sont très étendues, l’avaient fait nommer presque constamment de la commission du budget.

PIGEON, élu à la Constituante par 75,290 voix, réélu le sixième par 46,205 voix. Né à Palaiseau, le 18 juillet 1816. Ancien élève de l’École polytechnique. Étranger aux luttes politiques jusqu’à la révolution