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LES PLAQUES.

Pour le fixage, nous aurons de l’hyposulfite de soude en cristaux.

On devra faire fondre l’hyposulfite dans une quantité d’eau déterminée (voir plus loin, chap. V), filtrer la solution et la mettre dans le flacon portant l’étiquette Hyposulfite.

Pour l’alunage, nous aurons de l’alun pulvérisé que nous ferons dissoudre dans de l’eau tiède et qui sera ensuite versée en filtrant dans le flacon portant l’étiquette Alun.

Pour l’alcool, nous aurons un flacon spécial.

L’alcool employé devra être très blanc et très pur.

Généralement, on recommande l’emploi de l’eau distillée pour toutes les manipulations photographiques. À défaut d’eau distillée, l’eau de pluie est excellente.

Comme on n’a pas toujours de l’eau de pluie ou de l’eau distillée à sa disposition, on est bien obligé d’employer l’eau ordinaire. L’emploi de l’eau douce ordinaire n’est pas un obstacle à la réussite des opérations photographiques.

Depuis des années nous n’employons que l’eau de source ordinaire de la ville de Paris, et les résultats que nous obtenons sont tout aussi parfaits que ceux obtenus avec des produits préparés à l’eau distillée.

Les produits chimiques solides, tels que l’hyposulfite et l’alun pourront être gardés en provision dans des bocaux fermés avec un bouchon de liège ou une capsule métallique.

La température des produits liquides employés ne devra pas dépasser 18° centigrades.


Les plaques.


On fabrique actuellement une telle quantité de plaques au gélatino-bromure d’argent, et il existe tant de fabriques qui en livrent d’excellentes, qu’on n’a vraiment que l’embarras du choix.

Une bonne plaque photographique ne doit être ni trop