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LA PHOTOGRAPHIE.

bien entretenues et lavées à l’eau chaude dès qu’on s’en est servi. Aujourd’hui on fait des cuvettes de toute forme et de toute dimension avec des substances légères telles que le celluloïd, qui donnent de bons résultats. Mais celles de verre et de porcelaine ont l’avantage de se laver plus facilement.

Nos trois cuvettes doivent servir aux manipulations suivantes :

Développement,
Fixage,
Alunage.

Et nos cinq flacons doivent porter les étiquettes ci-dessous :

Révélateur neuf,
Révélateur vieux,
si on emploie d’hydroquinone
Hyposulfite.
Alun.
Alcool.

Si l’on développe au fer, on modifiera ces étiquettes ainsi : Au lieu de Révélateur neuf et Révélateur vieux, on mettra Oxalate de potasse et Sulfate de fer.

Il est indispensable de fermer hermétiquement les flacons et de les soustraire à l’action directe de la lumière. — Si l’on veut éviter l’achat de flacons bouchés à l’émeri, il est très possible d’employer des litres ordinaires ou des bouteilles dites de Saint-Galmier ; ces litres ou ces bouteilles devront être hermétiquement fermés avec des bouchons neufs.

Pour les lavages, une grande quantité d’eau étant nécessaire, après un premier et très abondant lavage dans le laboratoire, on fera bien de porter les plaques sous le robinet d’une cuisine, afin de terminer ainsi les clichés par un lavage à l’eau courante avant de les immerger dans l’alcool, qui à pour but de les durcir et de les sécher beaucoup plus rapidement.

Nous parlerons plus loin, au chapitre des épreuves positives, des instruments nécessaires au fixage des images