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33-3 4 . Avx Magistrats d'Vtrecht. 251

ueétiues contre moy, fous prétexte d 'impugner mes opinions ; puis la Préface de ce mefme liure, auec fes Paralipomenes*, où Ton tafche expreffement de répondre à ce que i'auois écrit de Voëtius ; & le troifiéme, la 5 Narration hi/îorique b , qui a paru au nom de voftre Aca- démie, où il eft traitté des chofes qui fe font paffées au regard de Moniteur Regius. Or on voit clairement, (par la lettre du troifiéme Iuin 1642, que Voëtius auoit deilors defTein de m impugner en ces trois façons. Car,

10 outre la première, à laquelle il exhorte Schoock par les paroles que i'ay défia citées, voici comme il parle des deux autres c : De iis quœ Academiam nojlram tangunt, videbunt DD. Profejfores, nec patientur eum conqueri nos effe ipfi debitores. De iis quœ in me immerentcm congerit

i5 malediélis reîundendis, etiamnum deliberamus . Vt Jilentio litemus, nemo ex Collegis, quod fciam, confulit ; fed per quem,aut quâ ratione,refpondendumJît, Ivooûi ixaXa ôuaoç. Sunt qui me, funt qui filium, funt qui te dejignant : fed de hoc ampliamus. Intérim quœ ad veritatem hiftoriœ perti-

20 nent, confgnabuntur; etiam, vbi opus, tefîimoniis confirma- buntur. Ainfi, il auoit deflors intention défaire que fes DD. Profejfores s'intereffaflent en fon party. Et pour ce qui le regardoit en particulier, qui eft ce que con- tient la Préface du liure de Schoock, il eftoit bien re-

25 folu de ne fe pas taire, car il dit : Vt Jilentio litemus, nemo confulit. Mais il eftoit encore incertain, fi ce qu'il écriroit, ou feroit écrire, fur ce fujet, deuoit paroiflre

a. Voir ci-avant, p. 137, notée, jusque p. i63, et ci-après, p. 255, note a.

b. Ibid., p. 190, note a.

c. Ce passage fait suite immédiatement à celui de la page 25o, 1. 2. — Le texte, 1, 19 est bien ampliamus. [Edit.Clers. :ampliùs.) De même p. 252, 1. 3.

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