ta. Avx Magistrats d'Vtrecht. 217
nent en la voftre 3 s'exécutent auffi en celle-cy. le penfay d'abord que c'eftoit vne raillerie, & ne m'en émus point. I'allay neantmoins à la Haye pour m'en enquérir b , & apprenant que la chofe eftoit telle qu'on 5 me l'auoit écrite, ie m'adreffay à Monfieur l'Ambaf- fadeur de la Thuillerie c , qui fut tres-prompt à m'o- bliger, comme auffi généralement tous les autres à qui i'eus l'honneur de parler; & ainfi ie n'eus aucune difficulté à obtenir ce que ie defirois.
10 Mais ie n'auois demandé autre chofe, finon que le cours de ces procédures extraordinaires fuft arrefté, parce que ie croyois que ce fuiTent les premières, & ie ne fçauois rien de la fentence qu'on dit que vous auiez donnée auant ce temps-là contre moy. le n'en appris
i5 aucunes nouuelles, que quelques femaines après, que me rencontrant en conuerfation auec quelques-vns de ces efprits nobles & généreux, qui s'interreffent pour la juflice, encore mefme qu'ils n'ayent point de familiarité auec ceux aufquels ils fe perfuadent qu'on
20 a fait tort, i'appris d'eux qu'on auoit publié contre moy vne fentence en voftre nom d , par laquelle les deux efcrits où i'auois parlé de Voëtius eftoient con- damnez, comme des libelles diffamatoires. Et pour- ce que ie faifois difficulté de le croire, fur ce que
25 i'auois des amis en voftre ville, qui ne m'en auoient aucunement auerty, bien qu'ils n'eulfent point manqué
a. Province d'Utrecht.
b. Tome IV, p. 24, 1. 11-12, p. 25-26, p. 33-34, P- $*•
c. lbid., p. 19, 1. 10-16, p. 24, 1. 5-20, p. Si, 1. ii-i3, et p. 652-654.
d. Sentence du i3 sept. 1643. Voir t. IV, p. 20-23, et p. 65o-652. Voir aussi la traduction latine, Theologia naturalis reformata, p. 258-259 (ci- après, éclaircissement, à la suite de Querela Apologetica).
Œuvres. III. 72
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