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CDXXXIV. — Mai 1646. 41 j

Nat., copie MS. fr. n. a. 6204, f° sg3.) Pendant les quatre mois qui vont suivre (mai-août), les correspondants de Descartes à Paris seront donc Picot et Clerselier.

«... Mais il [M r De/cartes) fcût depuis [en marge : Leur. MS. du 4 May 1646 à Picot] que Kircher n'avoit point parlé au nom des autres ; et il jugea, par la manière dont on luy marqua les études & les qualité^ de ce Père, qu'il ne devoit pas avoir l'ej prit fort propre à examiner une chofe qui auroit requis beaucoup d'attention, comme il croyoit qu'en demandaient fes écrits. Le Père Kircher ne fut pas long-têms fans changer de fentiment à l'égard de M. Defcartes, dont il rechercha l'amitié par la médiation du P. Merfenne [en marge : Tom. I des leur. MSS. au P. Mersenne, variorum pag. 104]; & M. Defcartes, outre des complimens & des recommandations de luy, reçût encore ce qu'il avoit écrit de la nature & des effets de l'aymau, &y fit quelques obfervations qui fe font trouvées après fa mort parmi fes papiers [en marge : Invent, des pièces MSS. Et t. II des lettr., p. 562]. (Baillet, 11,284.)

Voir ci-avant t. III, p. 524-525, éclaircissement de la lettre CCLXVII, qui nous donne la date vraisemblable de ces observations de Descartes, janvier 1642 plutôt que 1646. Quant à la lettre citée de Kircher à Mer- senne, peut-être Baillet en force-t-il un peu les termes; elle est datée de Rome, « 10 Martij 1648 », et on y lit seulement : « Multa is (Carcavi) re- » tulit de te, de Roberualio, Decartes, Paschale, Gassendo, alijsque ma- » thematicis. » Et à la fin : « Officiosissimam salutem D. Roberualio, » Gassendo Paschali, Naudaeo, Decartes... » [Bibl. Nat., n. a. f. 6204, p. io5-io6.) — De même le fragment de lettre [Clers., t. II, p. 562) au- quel renvoie Baillet, prouve seulement que Descartes avait lu le Magnes sive de Arte magnetica du P. Kircher, mais non pas que celui-ci lui ait fait quelque communication particulière.

��CDXXXIV.

Descartes a Elisabeth.

[Egmond, mai 1646.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 12, p. 49-50.

« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, &c. », dit Clerselier, sans don- er de date. Mais elle parait avoir suivi de près la

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