Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/273

Cette page n’a pas encore été corrigée

CCCXCV. — 4 Août 1645. 259

auoir bientoft l'honneur de receuoir quelque letre de Monfieur de Zuylichem, a efté caufe que ie ne me fuis pas hafté de refpondre a celle que vous m'obligeaftes dernièrement de me donner de fa part a , encore que, 5 véritablement, ie n'en aye point attendu d'autres de luy, pource que ie ne iuge pas qu'il me voulufl main- tenant conseiller de rien faire, touchant ce dont i'auois defiré fçauoir fon iugement h . Mon aduerfaire en a tant offenfé d'autres, plus puiflans que ie ne fuis,

10 & qui ont plus d'interefl que mov a faire qu'il foit chaftié, que, s'ils n'en peuuent venir a bout, ce n'eft point a moy a l'entreprendre. Et fans eftre opiniaftre a pourfuiure mes ennemis, il me fuffit d'eftre con- fiant a honorer & defirer rendre feruice a ceux a qui

• 5 i'en ay voué. C'eft pourquoy ie feray toute ma vie,

Monfieur,

Voilre très humble & très obeiffant feruiteur,

DESCARTES.

20 D'Egmond, le4d'Aouft 1645.

a. Lettre CCCLXXXIX, p. 242 ci-avant. Descartes n'y répond, en effet, que le 4 août, par la lettre CCCXCVI ci-après, qu'il envoie à Wilhem, en même temps que la présente.

b. Page 244, éclaircissement, lettre de Wilhem à Huygens, 4 juillet

16 p.

�� �