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CCCLXXIV. — 5 Mai 1645. 195

cois, tant originaux que traduits, font préférables à ceux qui font Latins. C'efl-à-dire que toutes les traduâions, qu'il a revues, raient mieux que fes originaux même. »

« Pour ne rien omettre de ce qui peut regarder la traduâion des Méditations, il fuffit de remarquer qu'encore qu'elle ait été faite en 1642, néanmoins la revifion ou la correction par M. DeJ cartes ne s'en fit qu'en 164S, & que la première impreffion qui en fut faite à Paris ne fût en état de paroître que pour les étreines de l'an 1647. " (Baillet, II, 171-173.)

��CCCLXXIV. Descartes a Tobie d'André.

[Egmond], 5 mai 1645. [A. Baillet], La Vie de Monsieur Des-Cartes, tome II, p. î5i (A) et p. »56 (B).

Ce premier passage fait suite immédiatement à celui qui est rap- A porté lettre CCCLXIII, p. 1 55 ci-avant.

« Après avoir donc examiné le proce\ avec toute l'exaâitude & toute l'intégrité qui leur avoit été recommandée par les Etats de la Province, à la prière de V Amb a (fadeur de France [en marge : La lettre de l'Ambafladeur étoit aux Etats de la province, et non aux Magistrats de la ville] , ils [Recteur et Professeurs de V Université de Groningue) rendirent leur fentence, le X jour d'Avril, contre Schoockius, leur collègue, en faveur de M. Defcartes. » (Baillet,

II, 25l.)

« M. Defcartes ne favoit rien de tout ce quife pajfoit à Groningue B touchant fon affaire. De forte que trois femaines après la Sentence rendue en fa faveur, l'inquiétude le fit écrire fecrétement au fieur Tobie d'André, pour luy marquer qu'ayant conflitué le fis de M. Camerarius ou De la Chambre, pour fon Procureur ou fon Agent en fon abfence, il n' avoit pas prétendu le charger luy-même du foin de fes affaires [en marge : Lettr. du 5 May 1645 MS.]. Ilvou-

a. Ci-avant p. 96, éclaircissement.

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