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i^8 Correspondance. m, no.

fibles qui ne fe laiffent point toucher par le fuccez; & c'elt aufîi en quoy vous me pouuez beaucoup obliger. Mais i'ofe croire auffi que le public y a intereft, & par- ticulièrement voftre Compagnie; car elle ne doit pas fouffrir que des veritez, qui font de quelque impor- 5 tance, foient pluftoft receuës par d'autres que par elle. le vous fupplie de me pardonner la liberté auec laquelle ie vous ouure mes fentimens ; ce n'eft pas que j'ignore le refped que ie vous dois, mais c'eft que, vous confiderant comme mon Père, ie croy que vous \o n'auez pas defagreable que ie traitte auec vous de la mefme forte que ie ferois auec luy, s'il eftoit encore viuant. Et ie fuis auec paffion, &c.

��CCCLXV. Descartes au P. | Dinkt].

Egmond, y février 164?. Texte de t^lci seli^-r, tome III, lettre 23, p. no-ut.

« A ni Reuerend l'ère Jésuite », dit Clerselier, sans donner de nom ni de date. Mais le destinataire est le P. Dinet (cf. ci-avant lettre CCCLVUI, p. T42, le prolégomene de la lettre précédente, p. i50, et ci-après lettre CCCLXVIII, p. ij6, B). Toutefois, un mol de cette lettre (p. rSg,l. ùj), « cet eflé », pourrait faire croire que l'année T644 dure encore; 01 ce cas, la lettre serait de décembre 1H44, ainsi que la précédente et la suivante.

Mon Reuerend Père,

le ne vous fçaurois exprimer combien i'ay de ref- i'i (animent des obligations que ie vous av. ' .('quelles

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