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m, .os. CCCXLVIII. — 2 Mai 1644. 121

��CCCXLVIII.

Descartes au P. [Grandamy?]

[Leyde, 2 mai. 1644?]

Texte de Clerselier, tomt III, lettre 18, p. «o5-ioG.

« A vn Reuerend Perc Iesuite », sans nom ni date. Mais l'impres- sion des Principia Philosophias s'achève (p. 123, l. 1), et Descartes a déjà quitté sa solitude d'Egmont pour passer en France (p. 122, l. 3). La lettre est donc de mai ou juin, écrite de Leyde, ou peut-être de La Haye {p. 108, l. ig). Si elle est de Leyde. elle a pu partir, comme la précédente, avec la lettre à l'abbé Picot, le 2 mai (p. 108). Quant au destinataire, c'est un Jésuite, qui demeure pour lors au Collège de La Flèche (p. 122, l. g), et qui aurait connu jadis Des- cartes. Nous avons le choix entre les PP. Vatier, Fournier, Gran- damy, cités à la fin de la lettre CCCLIX ci-après. On songe d'a- bord au P. Vatier, qui fut professeur de Théologie à La Flèche, de i636 à 1642 ; mais, à la fin de l'année 16 42, il était à Orléans (voir t. III, p. 5g6, L 27), et, d'ailleurs, il connaissait les détails que Descartes donne sur ses études à La Flèche (p. 122, l. 10 ; cf. t. I, p. 565, L io-i3). On ne voit pas que le P. Fournier ait été à La Flèche en 1644; au contraire, le P. Grandamy fut recteur du Col- lège, de 1643 à 1648. Or les détails que Descartes rappelle complai- samment indiquent qu'il s'adresse à quelqu'un qui les ignorait, et sans doute à un correspondant nouveau; ceci conviendrait au P. Grandamy, qui se serait autorisé, pour lui écrire directement et lui envoyer les remarques du P. Mesland, des communications échangées entre eux, l'année 1643, par l'intermédiaire de Mersenne (t. III, p. 6 7 3, L ç).

Mon Reuerend Père,

I'ay efté extrêmement aife de voir des marques du fouuenir qu'il vous plaift auoir de moy, & de receuoir les excellentes lettres du R. P. Mefland. le tafche de

Correspondance. IV. iC

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