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CLXV. — 28 Mai 16^9. 549

<}ut pouvait être dangereux à un homme qui n'était pas encore asse\ expérimenté dans les voyes de la Nature. Il le pria par avance (en marge : Lettr. 3 de Reg. à Defc.) de prendre la peine de le revoir quand il l'aurait achevé, et d'ufer de fon droit, en y réformant tout ce qu'il jugerait avoir befoin de réforme. »

Tout récemment, le 22 avril lôSg, Regius, qui_ n'était jusque-là que Professeur de Médecine et de Botanique, avait été, en outre, chargé de l'enseignement de la Physique. Voici, à ce sujet, deux textes cités par A.-C. Duker, p. 72, Strijd tusschen Voetius en Descartes {Leyde, 1861) : « D. Regius a D. Voetio aliisque nonnullis Professoribus efflagitavit, ut se » ad Professionem Physicam vel totam, vel saltem pancm ejus spccialem » (quae maxime affinis esset Medicinae) commendarent. » [Not. van den » Senaat der Utr. Akad., t. I, p. 45). — Et Not. der Utr. Vroedschap, 22 avril 1639 : n By de Heere eerste Burgermr. verhaelt synde, dat by de » Professoren alhier beraemt was dat D. de Roy, Medicinae et Botanices » Professor, met ter tijdt oock lessen ende demonstratien doen soude in » Horto Academico op Sonnenburch geapproprieert, daervoor haer E. de » magistraet dienstelick bedancken. >

��CLXV. HuYGENs A Descartes.

Fort de Nassau, 28 mai lôSg.

Copie MS., Amsterdam, Académie des Sciences. Lettres françaises de Constantin Huygens, tome I, page gît.

Monfieur,

le vous ay promis par ma dernière* de ne vous im- portuner plus fur le fubied de voftre Monde ; mais, comme ie fuis rarement fans y penfer, vn argument 5 nouueau m'a faid veoir que ie ne vous ay encore entretenu que du penultiefme. Ceft qu'affurement vous mourrez quelque iour; car, comme il a elle

a. Lettre CLXIII, p. 546 ci-avant.

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