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��11,389. CXLV. — 12 Septembre i6j8. J77

��CXLV.

Descartes a

[12 septembre i638.] Texte de Clerselier, tome II, lettre 90, p. 389-390.

Sans nom ni date dans Clerselier. Imprimée entre la LXXXIX [lettre CXXX, du 1 3 juillet i638), et la XC [lettre CXLVI, du II octobre), elle se trouvait sans doute ainsi dans les minutes. Mais elle ne semble avoir fait partie ni du volumineux envoi du i3 juillet [voir pages 246-24'] ci-avant), ni de celui du 1 1 octobre [Clers., II, 406 - 40 j). Admettons quelle ait été envoyée peut-être le 12 sep- tembre, comme les précédentes, asse:^ à temps pour que le père de famille qui demandait conseil pour l'éducation de son fils, pût en profiler lors de la rentrée d'octobre. — Une difficulté subsiste cepen- dant : M. le Roy, nommé à la fin de la lettre, n'était pas encore, en septembre i638, un « intime amj » de Descaries. Mais peut-être faut-il lire Keneri, Clerselier ayant pu compléter par conjecture l'initiale R., comme il Ta fait à tort dans une lettre précédente [page 33 0, l. 24).

Monûeur,

le vous fuis tres-obligé du fouuenir qu'il vous plaift auoir de moy, & ie tiens à honneur que vous veûilliez fçauoir mon opinion touchant l'éducation de M. voflre fils. Le defir que i'aurois,de vouspouuoir rendre quel- que feruice en fa perfonne, m'empefcheroit de vous dilTuader de l'enuoyer en ces quartiers, fi ie penfois que le deffein que vous auez touchant fes études s'y pût accomplir; mais la Philofophie ne s'enfeigne icy que tres-mal : les ProfeiTeurs n'y font que difcourir vne heure le iour, enuiron la moitié de l'aunée, fans dider

CORRESPONOAMCS. II. 48

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