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1, 338-3?9. CXXIX. — ij Juillet i6}8. 2J7

quand la puiffance eft au point B, pour trouuer la proportion qu'elle doit auoir auec la pefanteur du poids qui eft alors au point G, il faut tirer la tan- gente G M, & vne autre ligne du point G, comme 5 GR, qui tende tout droit vers le centre de la terre; puis du point M, pris a difcretion en la ligne GM, tirer MR a angles droits fur GR, & penfer que la pe- fanteur de ce poids, au point G, eft a la force qui feroit requife en ce lieu la, pour le foutenir ou pour le mou-

10 uoir fuiuant le cercle FGH, comme la ligne GM eft a GR. De façon que fi la ligne BO eft fuppofée double de la ligne O G, la force qui eft au point B n a befoin d'eftre a ce poids qui eft au point G, que comme la moitié de. la ligne GR eft a la toute GM; & fi BO &

1 5 OG font égales, cete force doit eftre a ce poids comme la toute GR a la toute GM, &c.

I Tout de mefme, quand la force eft au point D, pour fçauoir combien peze le poids qui eft alors au point I, il faut tirer la tangente IP, & la droite IN vers le centre

jo de la terre, & du point P, pris a difcretion dans la tan- gente, tirer P N a angles droits fur I N, affin d'auoir la proportion qui eft entre la ligne I P & la moitié de la ligne I N (en cas que D O foit pofée double de O I), pour celle qui eft entre la pefanteur du poids & la

25 force qui doit eftre au point D pour le mouuoir. Et ainfy des autres.

Or il me femble que ces trois exemples fuâifent pour aifurer la vérité du principe que i'ay propofé, & monftrer que tout ce dont on a couftume de traiter

3o en la Statique en dépend. Car le coin & la vis ne font que des plans inclinez , & les roues dont on compofe

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