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vail traîna en longueur et fut probablement abandonné après l’organisation de l’Institut. Du moins^ en poursuivant mes recherches sur les procès-verbaux de Tan IV, je n’ai plus rencontré aucune mention sur ce sujet ; d’autre part, aucun inventaire ancien n’est conservé dans les Archives de l’Académie des Sciences, et d’après les souvenirs familiaux de l’honorable M. Pingard, secrétaire de l’Institut, il n’en a jamais existé, ni dans ces Archives, ni au Secrétariat.

C’est donc seulement dans les dossiers de la Commission des Arts qu’on pourrait avoir espérance de retrouver, soit l’inventaire dressé par Vicq d’Azyr et Poirier, soit les papiers de Vicq d’Azyr, et peut-être au milieu, la minute du rapport où il parlait des lettres de Descartes. Malheureusement, ce qui subsiste de ces dossiers aux Archives Nationales n’étant point classé, il est actuellement impossible d’y faire des recherches utiles.

En résumé, le document cherché, relatif au nombre réel des pièces de la collection La Hire, nous fait toujours défaut; d’autre part, un doute peut subsister sur la date effective à laquelle eut lieu le classement de Poirier. Le fit-il de concert avec Vicq d’Azyr, ou n’y procéda-t-il que plus tard, lors de la préparation du second inventaire ? Si j’incline pour la première hypothèse, il ne m’en paraît pas moins impossible d’émettre une affirmation précise, d’autant que Poirier fut, pendant huit mois, du 23 août 1796 au 7 mai 1797, attaché comme sous-bibliothécaire à l’Institut.

II.
ARBOGAST. — LA COPIE BONCOMPAGNI.

Dans ma brochure précitée : La Correspondance de Descartes etc., p. 6, j’ai introduit, peut-être à tort, à propos du classement fait sous la Révolution, le nom du mathématicien