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IIO

��Correspondance.

��m, 3i8.

��O feroit affez proche de B ; partant, il efl: clair que ce raifonnement ne vaut rien, ny en Fellipfe ny en l'hy- perbole; & c'efl faillir contre la Méthode, de vouloir l'employer en icelle, comme fait Monfieur Defcartes; en quoy il y a vne chofe digne de remarque, fçauoir, 5 qu'ayant raifonné par vne propriété fpecifique de la

parabole, & laquelle ne conuient pas à l'ellipfe ny à l'hyperbole, la force du raifonnement luy a lo fait conclure vne autre propriété fpecifique de la parabole, que C E ell dou- ble de C D. Que s'il veut raifonner par vne pro- i5 prieté fpecifique de l'el- lipfe ou de rhyperbole, telle qu'eft celle-cy : po- fant le diamètre D F , le centre A, & le refle de la figure comme auparauant, il 20 y a plus grande raifon du redangle F C D au redangle F I D, que du quarré B C au quarré O I, (ce qui eft vray de quelque part que foit pris le point O à l'égard du pointB); alors, par la force de ce raifonnement, il con- clura vne autre propriété fpecifique de l'ellipfe ou de 25 l'hyperbole, fçauoir, que AC fera à CD comme FC efl à CE, laquelle propriété efl vraye en l'ellipfe, ou en l'hyperbole feule, & fe trouue diredement par la Méthode de M. de Fermât, ayant fubflitué, comme il a fait, les quarrez 1:1 & EC, au lieu des quarrezOI & 3o BC, & donné vn nom, comme C, au diamètre DF,

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