Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/137

Cette page n’a pas encore été corrigée

CXX. — Avril 1638. 105

» optimae indolis juvenem, cui si fauore tuo et directione in ignota regione » adfueris, mihi ipsi beneficium praestiteris. Hic mihi dictum à Se- » natore principis Auraici et ordinum Brabantiae Reverentiam tuam r, librum de Veritate eximium edidisse. Quaeso effice ut ad nostros biblio- » polas et liber iste et reliqua tua opéra perveniant. Musica tua opéra et » Miscellaneœ quastiones hic in pretio sunt. Perge ut cœpisti et in primis » observationes tuas, quibus abundas, publicae luci publico bono da, et » vale ab eo qui et tuae Reverentiae et Clarissimi Gassendi est et erit

» Eximius cultor,

B Henricus Reneri. »

Reuerendo admodum Patri Mersenno

ordinis Minoritarum,

p(ar) amis que Dieu garde.

Parisijs.

��CXX.

ROBERVAL CONTRE DeSCARTES.

[Paris, avril i638.]

Texte de Clerselier, tome III, lettre 58, p. 3i3-3ai.

Clerselier donne à cette pièce le titre suivant : Escrit de quelques amis de M' de Fermât, servant de Réponse à la précédente (c'est-à- dire à la lettre CX ci-avant). En réalité, Etienne Pascal étant absent (voir la fin de la lettre et V éclaircissement), Roberval fut^ seul cette fois à soutenir la polémique. Mersenne paraît avoir retardé l'envoi en Hollande jusqu'au v' mai, car c'est en répondant à une lettre de cette date que Descartes parle pour la première fois de cet Ecrit (lettre CXXlUci-après) et annonce qu'il y fera probablement un mot de réponse séparé (la lettre CXXIV). Cependant, le i" juin i638, Roberval écrivait à Fermât : « M. Descartes n'ayant pas encore reçu mon Ecrit le 3 mai, ce qui est pourtant bien tard, a fait quelques objections nouvelles [dans la lettre CXXII ci-après] de peu de conséquence. Vous les verrez dans sa Lettre que le Père Mersenne vous pourra communiquer. » (Œuvres de Fermât, t. II, 1894, p. 148). Le présent Ecrit est donc au plus tard de la première moitié d'avril, et, même dès avant le 26 mars {voir lettre CXXII

�� �