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core ailleurs (1 à Londres, 1 à Nantes). Mais ce ne sont pas là les seuls manuscrits qui nous restent de la Correspondance de Descartes ; et nous devons maintenant dresser l’inventaire de tous ceux qui sont actuellement connus.

IV.


AUTOGRAPHES ET COPIES MANUSCRITES.

Dans quelles conditions la Correspondance de Descartes peut-elle être publiée aujourd’hui ? Examinons d’abord les publications qui, pendant ce siècle, ont enrichi de lettres nouvelles cette correspondance.

En 1811, l’abbé Émery imprimait enfin les deux lettres de Descartes au P. Mesland, sur l’Eucharistie, dans un volume de Pensées de Descartes sur la religion et la morale. Les deux mêmes lettres furent imprimées encore, sur un texte meilleur, par M. Francisque Bouillier, dans son Histoire de la philosophie cartésienne (3° édit., t. I, p. 454).

En 1827, Domela Nieuwenhuis imprimait, d’après des copies manuscrites conservées dans la Collection Huygens à Leyde, deux lettres latines, de Plempius à Descartes et de Fromondus à Plempius pour Descartes, 15 et 13 septembre 1637, (Commentatio de R. Cartesii commercio cum philosophis belgicis, petit in-4, Lovanii, p. 95-102).

En 1838, Victor Cousin, dans la 3° édition de ses Fragments philosophiques, t. II, p. 142, publiait deux lettres de Descartes à Colvius, avec une réponse de Colvius entre les deux (23 avril, 9 juin, 5 juillet 1643) ; plus un billet du philosophe à son horloger (18 juillet 1643) ; plus une lettre à Mersenne (31 mars 1641). Il y ajouta, dans une édition suivante, une lettre à Balzac, du 14 juin 1637, trouvée dans les papiers de Conrart à la Bibliothèque de l’Arsenal.