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4$6 Correspondance. h, 36 9 .

rien du tout à craindre de ce cofté-là pour les miens, & que i'ay fujet de rendre grâces à Dieu, de ce que les opinions qui mont femblé les plus vrayes en la Phyfique, par la confideration des caufes naturelles, ont toufiours elle celles qui s'accordent le mieux de toutes auec les myfteres de la Religion ; comme i'ef- pere faire voir clairement aux occafions. Et cependant ie vous fupplie de me continuer la faueur de voftre affedion, & de croire que ie feray toute ma vie.

��XCIII.

Descartes a [Octobre 1637.]

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��Texte de Clerselier, tome III, lettre î6, p. 1 14-115.

« A vn Reuerend Père Iesuite », dit simplement Clerselier, sans donner de nom ni de date. L'abbé G. Monchamp propose le P. François Fournet, qui est nommé dans la lettre de Plempius, du i5 sept. (p. 3gg, l. 6), et avec qui, dit-il, Descartes aurait fait connaissance dans un voyage à Douai au mois de mai précédent (Note sur un correspondant belge de Descartes, le P. Fournet, S. J., Bruxelles, i8g3). Mais ce voyage de Douai ne peut se placer à cette date (voir plus haut, p. 3ji, l. 5, noté). D'ailleurs le P. Fournet, bien qu'il dût mourir à Douai, le 10 janvier 1 638, parait avoir été à Lille en i63j (des objections seront aussi envoyées de Lille, Lettre CXIV, Clers., II, 3? 8); puis il s'occupait plutôt de théologie, et Des- cartes s'adresse ici à un mathématicien; enfin le P. Fournet, devenu compagnon du Provincial dans ses visites, n'enseignait plus alors, et ne pouvait pas avoir un neveu de Descartes comme élève. Quelle apparence aussi qu'on eût envoyé ce jeune garçon à Douai ou à Lille, si loin de la Bretagne, lorsque le collège de La Flèche était tout proche? Il s'agit donc bien plutôt d'un Jésuite de La Flèche, peut-

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