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établie et développée. Snellius avait en effet traité le problème devant lequel recule Descartes, et déterminé comme une conchoïde la courbe suivant laquelle apparaît une ligne droite au fond d’un vase plein d’eau ; il est clair que si Descartes avait vu cette solution, il aurait à son tour approfondi la question (Voir P. Kramer, Descartes und das Brechung-gesetz des Lichtes, dans les Abhandlungen zur Geschichte der Mathematik, IV, 1882, p. 273).

Page 256, 1. 18. — Claudii Mydorgii patricii Parisini Prodromi Catoptricorum et Dioptricorum sive Conicorum operis ad abdita radii rejlexi et refracti mysteria prœvii et facem prœferentis Libri primut et secundus D. A. L. G. (Parisiis, I. Dedin, i63i, in-f»). — Les relations de Mydorge et de Golius sont attestées par une lettre de Gassend à ce dernier, du 6 septembre 1630 « Mydorgius cupit te salutatum, ac abs te amari » mire satagit. . . . Existimo, quas ille tibi meo interventu literas dedit, fuisse iampridem tibi redditas » (Gass. Op., VI, 3p). — Quant aux solutions par Descartes du problème des deux moyennes proportionnelles (duplication du cube) et de la trisection de l’angle, solutions dont il parle 1. 5 et 12, elles remontent évidemment au temps de son séjour à Paris.


XLV bis.
Descartes a Mersenne

.

[Deventer, été 1632 ?]

Texte de Clerselier, tome II, lettre io3 fin, p. 470-471.

Ce fragment est d’une date incertaine ; Clerselier l’a joint à deux autres pièces pour composer une lettre sans nom de destinataire (voir ci-dessus l’en-tète de la lettre XXVI). Nous le rapprochons de la lettre XLV, parce que le second alinéa se rapporte à la première question de Mersenne touchée dans cette lettre XLV, comme si le Minime avait insisté pour avoir des explications plus précises. D’autre part l’ouvrage mentionné ligne 5 est probablement un livre paru à la fin de 1631. Au contraire, dans la première phrase, les mots « que ie n’apprens autre chose qu’à escrimer » nous rappellent les termes analogues de la lettre XXV, du 4 novembre 1630 (p. 174, l. 3o), tandis que l’assertion sur la balle de plomb (ci-après page 25 g, l. 2S) se trouve reprise dans la lettre à Mersenne du 1 1 mars 1640 (Clerselier, t. II, p. 210).