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toutes les petites particularitez touchant vne matière, il faudroit principalement faire des Recueils généraux de toutes les chofes les plus communes, & qui font très-certaines, & qui fe peuuent fçauoir fans dépenfe : Comme, que toutes les coquilles font tournées 5 en mefme fens, & fçauoir fi c’eft le mefme au delà de l’equino&ial ; Que le cors de tous les animaux eft diuifé en trois parties, caput, peélus, & ventrem* y & ainû des autres ; car ce font celles qui feruent infailliblement en la recherche de la vérité. Pour les plus parti— 10 culieres, il eft impoflible qu’on n’en fafle beaucoup de fuperfluës, & mefme de faufles, fi on ne connoift la vérité des chofes auant que de les faire. le fuis, Monfieur,

Voftre tres-humble & tres-obeïffant i5 feruiteur, descartes.

Page 195, l. 14. — Descartes composa lui-même un petit traité sous le titre de l’Art d’Escrime, dont Baillet donne le plan (II, 407). Il est perdu, et Leibniz qui avait eu communication des Ms. de Descartes à Paris chez Clerselier en 1673-1676, disait déjà vers 1692 : « Je n’ay pas encore vu le petit traité de M. des Cartes de l’écrime. » (Edit. Gerhardt, IV, 315).

Page 196, l. 8. — Descartes joignait l’exemple au précepte. Dans l’inventaire de ses papiers, l’art. E se termine ainsi : « … trois pages sous ce tiltre : De partibus inferiore ventre contentis. »

XXXI.

Descartes a Balzac.

[Amsterdam, i5 avril i63i.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 101, p. 472-473.

Date indiquée en supposant que la réponse de Balzac du 2S avril i63 1 ait été immédiate, comme tout porte à le croire. Bal\ac, après