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Et pour gagner l’autre vie,
Retourne avec les mourants. »

L’ombre alors pressa ma lèvre
D’un baiser lent et profond
Qui d’une indicible fièvre
Fait encore battre mon front.
Montez, mon humble courage.
Sous les insultes du sort :
J’irai plus haut que l’orage
Dans les ailes de la mort !


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