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Ô jeune âme, ô jeune fille,
Qu’attire une autre famille,
Mon souvenir t’y suivra.
Elle t’offre l’abondance,
L’éclat et l’indépendance,
Mais l’amour y manquera.

L’amour, ce ciment des âmes,
Ce pur anneau de deux flammes
Qui luttent contre le vent,
Loin que l’absence l’altère,
Là-bas où finit la terre
Rejoint la mère à l’enfant !