Page:Desbordes-Valmore - Poésies, 1820.pdf/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(158)


Non, non, tu ne dors plus, tu partages ma flamme.
Tes baisers sont le miel que nous donnent les fleurs.
Ton cœur a soupiré ; viens-tu chercher mon âme ?
Elle erre sur ma bouche, et veut sécher tes pleurs.
Cache-moi sous des fleurs !