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BOÏELDIEU.
Toujours quelque cyprès se cache dans nos fleurs ;
Toujours les noms aimés sont arrosés de pleurs !
Boïeldieu ! ton nom seul nous fut une caresse :
Qui de nous n’a chanté les chants de ta jeunesse ?
Qui ne porte avec soi dans un frais souvenir,
Tes cantates d’amour volant vers l’avenir ?
Chaque note échappée à ta lèvre suave,
Chaque songe attendri que modula ton cœur,