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PAUVRES FLEURS.
— « Une aumône ! une aumône !
Madame qui dansez, Dieu réchauffe vos pas :
Madame au collier d’or, ouvrez la main qui donne,
Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas ! »
Mais le bal est riant,
La walse est énivrante,
La course délirante
Et l’orchestre bruyant ;
La gaîté se colore,
Et tourne et passe encore
Devant l’eau du miroir,
Qui rit de la revoir.
— « Une aumône ! une aumône !
Madame qui dansez, Dieu réchauffe vos pas ;
Madame au collier d’or ! ouvrez la main qui donne,
Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas ! »
Sous les feux répandus,
L’hiver même a des charmes ;