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ADRIENNE.
solèrent à peine de sa douleur volontaire.
« Mais croyez-vous, ma sœur, qu’Arthur soit instruit du départ de ce vaisseau ?
— Qu’importe ! dit Clémentine ; un autre soin, je crois, l’occupe tout entier ; au reste, laissez-moi celui de le lui apprendre ; c’est un moyen tout simple de le faire s’expliquer sur ses vœux dont je ne doute pas, ajouta-t-elle avec tendresse ; voyez vous-même s’il vous est permis d’en douter ? »
Arthur en effet parut devant elles ; il se promenait lentement sur le chemin où elles devaient passer.
« Chère Clémentine, dit Adrienne, en l’apercevant, oh que vous me donnez d’espoir !
— Soyez le bien venu, sir Arthur ! interrompit gaîment sa sœur, en acceptant sa main pour regagner leur maison ; venez, venez, que je vous