Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/389

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Frêle création de la fuyante aurore,
Ouvre-toi comme un prisme au soleil qui le dore ;
Va dire ta naissance au liseron d’un jour ;
Va, tu n’as que le temps de deviner l’amour !

Et c’est mieux, c’est bien mieux que de le trop connaître ;
Mieux de ne pas survivre au jour qui le vit naître.