déjà dans ma voiture pour le joindre à ton or, à tes biens, à tes diamans, si peu nécessaires pour te parer ! et à quelques vêtemens utiles pour ma chère Fanelly !
— Rivalto ! parle ! s’écria-t-elle dans un tendre et dernier effort : es-tu menacé, compromis dans quelque affaire d’état, comme le bruit en a circulé sourdement ? chargé de quelque mission politique, honorable sans doute, mais dangereuse !
— Fanelly ! par le nom du ciel, ne m’interroge pas : le temps vole, cruelle ! peux-tu me terrasser par une curiosité vaine, quand je n’ai pas une minute pour la satisfaire ?
Fanelly n’ouvrit plus les lèvres ; pour la première fois une expression sévère, un pli formé par l’impatience sur ce beau front, un je ne sais quel mouvement hautain d’épaules