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UNE FEMME.

les félicités de sa vie, il est assez fort, assez digne surtout pour en supporter en silence les ruines écroulées ; car ce n’est pas lui qui subit l’humiliant fardeau du parjure, elle l’emporte avec elle, cette femme qu’il n’a pas même suivie des yeux, cette femme cachée à présent pour lui comme sous un linceul, dont il rejette jusqu’à l’infidèle fantôme. C’est maintenant une autre passion qui s’élève devant l’insulte de Rivalto ; c’est la rage muette et farouche du courage breton, c’est la soif du sang qui altère et dessèche son cerveau : une seule idée le parcourt, la vengeance. Les Anglais aussi se connaissent à cette passion ; un regard de mépris suffit entre hommes pour suspendre deux existences à la pointe d’une arme meurtrière ; ce regard fut public, jeté et rendu avec la rapidité d’une lueur électrique. Il réunit le lendemain au même rendez-vous plus de fureur qu’il n’en faut pour rendre un combat mortel entre