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DU MARIN.

tout haut d’un acte bien sage et bien despotique du Parlement qui va donner la mort aux milliers d’illusions coupables où se bercent les amans passionnés de la loterie… Comprenez-vous, Sally ? Par les amans, je veux dire ces enragés joueurs, consolés de ne pas jouir encore d’un seul des sourires de la fortune, (comme si tout le monde pouvait être riche, et manger, par exemple, ce que je mange !) Je disais… Eh bien ! où étais-je ?

— Fortune ! répéta Sally, qui, comme l’écho, ne retenait jamais que le dernier mot d’un discours.

— Oui, consolés de ne pas jouir encore d’un seul des sourires de la fortune, par l’espoir d’enlever tôt ou tard la clé de ses faveurs. Mais le moraliste doit s’élever contre l’influence empoisonnée des loteries, pour en garantir