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LA SERVANTE.

poids de son opulente santé, ne pouvait-il être entré chez cette femme pour y recueillir les nouvelles, les événemens, les on dit de son ancienne rue ? N’était-il pas sûr d’en trouver toujours une fraîche provision chez une veuve oisive qui n’avait rien à faire que ses mitaines de filet, et la récolte journalière de tous les bruits du quartier ? Il n’était pas non plus étonnant que cet oncle bien aimé et très-lourd, eût trois et quatre fois de suite demandé une chaise à la veuve d’un vieux ami, pour couper en deux une promenade qui l’essouflait. En définitive, madame Simpson n’était guère, plus que Sally, peut-être, propre à faire rêver un célibataire. Autrefois, madame Simpson pouvait avoir été épousable ; mais pas un de ses amis d’enfance n’était assez jeune pour se le rappeler. Il est vrai qu’à cette heure, sa manière de s’ajuster révélait quelque prétention, car on ne la