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LA SERVANTE.

tôt vaguement, tantôt profondément à tout ce que cette chère maison recouverte en ardoises brillantes renfermait d’utile et d’agréable s’il réussissait à y faire présider en même temps l’économie et le célibat. Outre une cuisinière à l’année et un petit jokey de louage, fils d’un pauvre cordonnier du faubourg, dont le plus jeune enfant était fier d’être groom une fois par semaine, M. Fogrum possédait dans la personne de l’intègre Sally Sadlins une admirable surintendante de son paisible et monotone empire. Sally ne se croyait distinctement ni gouvernante, ni femme de charge : elle était Sally Sadlins ; loin d’assumer le maintien et la dignité attachée à de pareils emplois, à peine semblait-elle avoir un sentiment, une idée ou une volonté qui vînt d’elle-même ; elle s’était si insensiblement accommodée à l’humeur et aux mœurs de celui qui commandait sa vague