lady Barbara. Leur souvenir me poursuivait irrévocablement : après de pareilles scènes toute réapparition à Dakenshade m’était devenue absolument impossible.
Je restai de glace aux doucereuses cajoleries de lady Betty ; ma physionomie s’arma d’une expression rébarbative qui réduisit ma belle Armide au silence. Je déclarai formellement que je n’avais plus nul goût pour escorter les dames qui montaient à âne, j’étais souverainement las de la lune et de la campagne : il me tardait de revoir la ville et de rentrer en pays civilisé.
Lady Betty parut d’abord stupéfaite de ce ton et de ce langage ; elle me supplia de m’expliquer. Avais-je la fièvre ? Étais-je malade ? Étais-je fou ? puis elle se couvrit les yeux de son mouchoir ; elle eut l’air de sanglotter : elle fit mine de s’évanouir.