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LE SACRIFICE.

çait alors, et qu’en dépit de l’interdit paternel, elle acheva tout haut devant Dieu, le prêtre, et son époux.

— Je vous déshérite ! balbutia le colérique Fitz-Aymer.

— Je te dote de tous mes biens terrestres ! interrompit le jeune époux en la soutenant dans ses bras avec un regard d’inexprimable gratitude. Et les rites des épousailles arrivèrent ainsi à leur conclusion en présence du père indigné. Quant à Greystock, ne voyant nulle raison qui l’obligeât à en apprendre davantage, il rejoignit en toute hâte le riche carrosse qu’il n’avait pas commandé pour une fuite honteuse ; il hurla, à ses valets étonnés, de retirer les cocardes d’argent, comme les flots de rubans blancs de leurs chapeaux, et d’aller en avant.