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LE SACRIFICE.

chapeaux galonnés d’argent. Oh ! c’était merveilleux pour des yeux de village ! c’était à croire que tous les lords et les ladys de l’Angleterre s’étaient donné rendez-vous pour assister à ces noces que l’on venait de nommer maudites, et que l’on ne trouvait plus que « magnifiques et royales ! »

Jamais parvis d’église ne vit onduler dans son atmosphère tant de dépouilles d’autruches et de plumages de marabouts ; jamais les oiseaux de paradis ne déployèrent leurs ailes d’or sur plus de têtes opulentes ; jamais tant de nuages de fines dentelles ne furent soulevés à la fois par l’air frémissant du matin : j’en admirai, je crois, pour un million durant cette heure mémorable.

Quant à l’infortunée fiancée, elle était habillée comme toutes les fiancées de son rang et de ses espérances de fortune, dans le classique vêtement de satin blanc recouvert de