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HUIT FEMMES.

rochers noirs qui nous entouraient ; quelquefois sa main languissante me faisait signe d’y regarder ; moi, je ne voyais que l’ombre, les rochers et les arbres. Alors ses tristes regards retombaient sur vous, et s’y attachaient. Vous jouiez près d’elle quand elle vous disait adieu !

« Le soleil va s’éteindre, me dit-elle un soir, porte-moi sous ses derniers rayons ! » je l’y portai. Sa tête pesante se releva ; son corps, anéanti la veille, semblait échapper à mes bras qui l’entouraient ; un sourire courut sur ses lèvres entr’ouvertes ; ce sourire m’arracha le cœur, parce que je voyais bien que c’était le dernier. Son ame, alors tranquille comme le jour qui finissait se réunit à sa mourante lumière ; ses yeux s’agrandirent en brillant d’une vive lueur ; tout à coup cette lueur s’éteignit ; je ca-