me perdre par ta curiosité de femme ! »
Elle n’ouvrit plus les lèvres. Une expression rigide, un pli formé par la colère sur ce beau front qui l’intimide, un mouvement hautain d’épaule venait de donner à l’amant l’aspect d’un maître. Elle sentit qu’il était le sien ; le silence l’oppressait pourtant ; mais, même en rêve, et toute puissante qu’elle se voulait sur sa plus forte moitié, Fanelly était Anglaise, douée d’une propension touchante à l’obéissance. Elle lui montre l’appartement bouleversé pour le départ et s’efforce de sourire :
— Emmenons Lawrence, dit-elle suppliante ; ah ! tu me dois ma Lawrence, elle m’a reçue au monde.
— Pas de Lawrence, ou je pars seul.
Alors, par un retour subit, il tombe à genoux devant elle avec les marques