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IDYLLES.

Quand je l’aurai désarmé par mes larmes.
Non ! la porte entr’ouverte a causé ma frayeur :
On tremble au moindre bruit, lorsque l’on est coupable.
Laisse-moi respirer du trouble qui m’accable,
Laisse-moi retrouver mon cœur.
Séparons-nous, je suis trop attendrie ;
Sur ce cœur agité ne pose plus ta main ;
Va ! si le ciel entend ma prière chérie,
Il sera plus calme demain :
Demain, au point du jour, j’irai trouver mon père ;
Sa bonté préviendra mes timides aveux ;
De nos tendres amours pardonnant le mystère,
Il ne t’appellera que pour combler tes vœux.

Déjà le vent rapide emporte le nuage,
La lune nous ramène un doux rayon d’espoir ;
Adieu ! je ne crains plus d’oublier mon devoir,
Ô mon cher Olivier ! j’ai trop peur de l’orage.